Les Mues Sauvages est un projet de film indépendant, pensé et réalisé
dans un format long, originaire de France et adaptable en VO anglais et
portugais. Estimé à deux années de tournage et de post-production il
sera diffusable début 2018, il est en partie financé par la Drac Paca.
Issu d’une rencontre entre art vidéo, cinéma de fiction et
documentaire, il se veut hybride, libre d’identité et d’idéologie. Dans
sa grande liberté, Les Mues Sauvages se dispense de certains codes et
protocoles du cinéma et de l’art contemporain (à lire dans la partie
démarche). Bien que sa démarche soit expérimentale, son contenu
s’inscrit assez naturellement
dans le genre cinématographique de l’anticipation.
Bercé par l’idée d’un retour aux sources, le film questionne la notion
de cycle, l’idée d’un renouveau instinctif. Il est dirigé par l’envie
pressante de sublimer le réel. Basé sur le simple constat des
transformations de l’environnement et du fonctionnement de nos sociétés
actuelles, le film contemple l’évolution et le deuil d’un cycle avec
empathie et espoir. Il ne s’agit pas de regarder l’homme comme une
créature curieuse mais de le voir apprendre à défaire ses mécanismes et
s’adapter au changement.
C’est dans ce monde anticipé et imaginaire, que la planète Terre,
principale protagoniste, a connu des bouleversements, faisant basculer
son ordre et sa logique. La trame narrative débute alors, dans un monde
remis à nu où ces nouveaux événements incitent à survivre. Au coeur de
ce climat en mutation, la frontière entre l’humanité et l’animalité
s’est naturellement effacée, laissant place à un nouvel équilibre. La
planète mue, ses habitants aussi. La biodiversité, les espèces et les
sentiments tendent à renaître sous une nouvelle forme. Ces rites de
passage vont permettre un renouvellement de la terre, de la peau, des
poils, des plumes et bien plus.
En cour de montage, sortie prévue début 2018
Durée estimée : 30/40min
Année : 2016/2017/2018
Matériel auto-financé
Avec le soutien de la Drac Paca, du 3bisf, du Gmem, de l’OHP, de l’AMI ainsi que de l’Esaaix.
Écriture, direction, composition de l’image : Cléo Lhéritier
Concept, coordination, composition sonore : Max Paskine
Modèles : Julien Amady, Yohan Dumas, Masahiro Suzuki